Quelques gouttes de pluie, un vent frais, des femmes et des hommes debout drapeaux CGT en main, et une ligne de policiers protégeant l’entrée d’un parking. Il y avait beaucoup moins de monde qu’espéré en ce jour de mobilisation nationale pour défendre la culture, signe de la difficulté à mobiliser dans le secteur. Mais une trentaine de personnes, braves, s’est malgré tout retrouvée devant l’Orchestre National de Lille ce jeudi après-midi à l’appel de plusieurs syndicats (notamment le SFA-CGT, le SNAM-CGT, et le Synptac-CGT) pour dénoncer un « énorme plan social qui ne dit pas son nom », selon Marion, du SFA-CGT (Syndicat Français des Artistes-interprètes).
Catégorie : Social
A Lille, une mobilisation pour la « sauvegarde » de la psychiatrie publique
Une petite vingtaine d’agent·es du secteur psychiatrique s’est rassemblé ce matin devant le siège de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Lille à l’appel de la CGT EPSM des Flandres (Etablissement Public de Santé Mentale) et de SUD Santé Sociaux. Les agent·es mobilisé·es (pour beaucoup aide-soignant·es) protestent contre les transferts de lits vers des sites non adaptés à la prise en charge psychiatrique et espérent “faire entendre [leurs] revendications et changer l’ARS”.
Après la censure, la rupture ! (billet)
Ce moment politique historique montre bien à quel point le projet macroniste est plus que jamais détesté et fragile. Et si l’adoption de la motion a résulté d’un vote commun entre la gauche, une partie de la droite, et l’extrême-droite, ce n’est pas par « alliance » mais au contraire : c’est le résultat d’une opposition frontale, une bataille politique. Deux camps qui s’opposent clairement. Et si l’extrême-droite paraît renforcée, la gauche est encore présente. Oui, la motion de censure n’aurait pas pu être adoptée sans les voix du RN, mais elle n’aurait pas pu être adoptée non plus sans les voix de la gauche.
« C’est du foutage de gueule ». A Douai, la gauche pense déjà l’après Barnier.
On les a vu, ces militant·es mobilisé·es à l’appel du collectif de défense et de développement des services publics du Douaisis. Une petite trentaine de personnes réunies quelques heures seulement après que le – pour l’heure – premier ministre Michel Barnier ait déclenché l’article 49 alinéa 3 de la Constitution devant l’assemblée nationale, engageant ainsi la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale. Comme une énième provocation à laquelle tout le monde s’attendait.
La ville de Tourcoing porte plainte contre les « tags » d’un collectif féministe, ce dernier dénonce la « répression ».
2 membres de la Brigade du respect, un collectif de street art féministe lillois, et un de leurs amis ont été interpellés en juin dernier suite à des pochoirs. Le collectif dénonce un « abus de pouvoir ».
JOURNÉE NOIRE À ARCELORMITTAL : « On laissera pas tomber les camarades de Denain »
Les salariés d’ArcelorMittal se mobilisent contre le plan de fermeture des usines de Denain (Nord) et Reims prévu par la direction, qui va entraîner le […]
A Lille, les cheminot·es préparent la grève illimitée.
Ce jeudi, c’était jour de grève nationale à la SNCF. Un premier tour de force avant la grève reconductible prévue dès le 11 décembre prochain.
« Le partage des richesses, c’est pas encore ça ». Une grève au siège national de Leroy Merlin pour la hausse des salaires.
Une quarantaine de personnes affublées d’un chasuble CGT ou FO, et pour certains courageux d’un chasuble CFTC et CFDT (malgré l’absence de ces deux syndicats à la mobilisation du jour) se sont réunies ce mercredi matin devant le siège de Leroy Merlin à Lezennes, juste à côté de la zone commerciale de Villeneuve d’Ascq. Leur but ? Informer les salarié-es du siège sur leurs revendications, en espérant que la direction revienne sur leur décision et relance le processus de négociations, dont le résultat est jugé « extrêmement décevant » par les syndicats.
Plan social massif à Auchan : pour la CGT, « les salarié·es paient le prix d’un mauvais choix stratégique ».
C’est partout dans la presse depuis ce matin. Auchan a annoncé la suppression de 2389 emplois dans toute la France. Cela touchera aussi bien les centrales d’achat que les magasins, dont une dizaine risque de fermer. Dans un communiqué datant du 5 novembre, l’enseigne, qui emploie 54 000 personnes en France dans les magasins, parle d’un « plan de retour à la croissance », invoquant d’importantes pertes depuis plusieurs années dû à un « contexte ultra-concurrentiel » et à une « baisse constante de fréquentation ». Dans ce même communiqué, l’enseigne affirme que « sur la période, et avant l’intégration des magasins Casino, sa part de marché a chuté de 12,1 % à 8 %, ses revenus ont reculé de 2,26 milliards d’euros ».
« 193 licenciements par jour » : A Lille, les « privé·es d’emploi » s’organisent.
Ils et elles n’étaient qu’une petite quinzaine, fraîchement déterminé·es en ce matin sec d’octobre, bien qu’on aurait aimé y voir un peu plus de monde. L’occasion néanmoins de marquer une présence, face aux quelques allers-venues des passant·es au pas pressé, mais surtout, face à la préfecture.