Mourad Guichard invité de la matinale de l’Insurgée

Il s’est réveillé tôt exprès pour nous, lui qui travaille tard. En plus, c’est son anniversaire. Mourad Guichard, journaliste indépendant, entre autres chroniqueur dans Le Média pour l’Oeil de Moumou, était notre invité ce vendredi matin. On a causé ensemble de nombreux sujets liés à la critique médias : la Palestine, le pouvoir, les violences racistes… Un échange si enrichissant qu’on s’est promis de refaire ça vite ! Merci à lui d’avoir accepté notre invitation.

Calais. Marche contre les politiques xénophobes à la frontière.

Reportage. Ce samedi 11 janvier à Calais (62), plus de 500 personnes ont manifesté à l’appel des associations d’aide aux exilé-es sur le littoral nord. Les associations dénoncent des politiques migratoires « meurtrières » qui font de la Manche un « cimetière ». En 2024, 89 personnes sont mortes en tentant la traversée. Environ 300 personnes dorment dehors à Grande-Synthe, et 500 à Calais selon les associations. Et les conditions de survie sont de plus en plus difficiles dans les campements, où les expulsions ont lieues toutes les 48 heures. La fameuse politique dite du « zéro point de fixation ».

« 42 gars qui auraient surtout voulu ne pas mourir » : 50 ans après la catastrophe de Liévin, la mémoire comme combat.

Le 27 décembre 1974, à 6h17 du matin, une explosion retentit dans la cité minière de Saint-Amé à Liévin, dans le Pas-de-Calais. C’est un coup de grisou dans la fosse n°3-3 bis qui, au lendemain de Noël, faucha la vie de 42 mineurs, de 42 travailleurs qui venaient de reprendre leur poste. L’émotion fût vive et le scandale, national. Jacques Chirac, alors premier ministre, fût envoyé illico presto sur place. Toute la ville s’est rassemblée devant la fosse, géant charnier à ciel ouvert. Seules cinq personnes ont pu être sauvées. C’est la plus grande catastrophe minière en France depuis celle de Courrières en 1906, également dans le Pas-de-Calais, qui fit 1099 morts.

« PAS UNE DE PLUS ». Mobilisation à Lille contre les violences sexistes et sexuelles.

Samedi 16 novembre à Lille, deux associations se mobilisaient à deux endroits distincts de la ville pour une même cause : la lutte contre les violences sexistes et sexuelles commises à l’encontre des femmes et des enfants.

Sur les marches du théâtre Sébastopol, le collectif Enfantiste organisait un temps d’interpellation, où plusieurs personnes sont venues témoigner de leur propre vécu, ou en lisant des témoignages anonymes, pour briser le silence sur l’inceste. 160 000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année en France. 1 enfant y est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle toutes les 3 minutes, selon la CIIVISE.