« La culture n’est pas une marchandise ». A Lille, une mobilisation contre les coupes budgétaires dans le spectacle vivant.

Quelques gouttes de pluie, un vent frais, des femmes et des hommes debout drapeaux CGT en main, et une ligne de policiers protégeant l’entrée d’un parking. Il y avait beaucoup moins de monde qu’espéré en ce jour de mobilisation nationale pour défendre la culture, signe de la difficulté à mobiliser dans le secteur. Mais une trentaine de personnes, braves, s’est malgré tout retrouvée devant l’Orchestre National de Lille ce jeudi après-midi à l’appel de plusieurs syndicats (notamment le SFA-CGT, le SNAM-CGT, et le Synptac-CGT) pour dénoncer un « énorme plan social qui ne dit pas son nom », selon Marion, du SFA-CGT (Syndicat Français des Artistes-interprètes).

A Lille, une mobilisation pour la « sauvegarde » de la psychiatrie publique

Une petite vingtaine d’agent·es du secteur psychiatrique s’est rassemblé ce matin devant le siège de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Lille à l’appel de la CGT EPSM des Flandres (Etablissement Public de Santé Mentale) et de SUD Santé Sociaux. Les agent·es mobilisé·es (pour beaucoup aide-soignant·es) protestent contre les transferts de lits vers des sites non adaptés à la prise en charge psychiatrique et espérent “faire entendre [leurs] revendications et changer l’ARS”.

« Le partage des richesses, c’est pas encore ça ». Une grève au siège national de Leroy Merlin pour la hausse des salaires.

Une quarantaine de personnes affublées d’un chasuble CGT ou FO, et pour certains courageux d’un chasuble CFTC et CFDT (malgré l’absence de ces deux syndicats à la mobilisation du jour) se sont réunies ce mercredi matin devant le siège de Leroy Merlin à Lezennes, juste à côté de la zone commerciale de Villeneuve d’Ascq. Leur but ? Informer les salarié-es du siège sur leurs revendications, en espérant que la direction revienne sur leur décision et relance le processus de négociations, dont le résultat est jugé « extrêmement décevant » par les syndicats.

Plan social massif à Auchan : pour la CGT, « les salarié·es paient le prix d’un mauvais choix stratégique ».

C’est partout dans la presse depuis ce matin. Auchan a annoncé la suppression de 2389 emplois dans toute la France. Cela touchera aussi bien les centrales d’achat que les magasins, dont une dizaine risque de fermer. Dans un communiqué datant du 5 novembre, l’enseigne, qui emploie 54 000 personnes en France dans les magasins, parle d’un « plan de retour à la croissance », invoquant d’importantes pertes depuis plusieurs années dû à un « contexte ultra-concurrentiel » et à une « baisse constante de fréquentation ». Dans ce même communiqué, l’enseigne affirme que « sur la période, et avant l’intégration des magasins Casino, sa part de marché a chuté de 12,1 % à 8 %, ses revenus ont reculé de 2,26 milliards d’euros ».

L’Insurgée du 16 octobre : « On a laissé notre jeunesse, notre santé dans l’usine », l’usine MA France d’Aulnay-Sous-Bois occupée depuis 6 mois.

L’usine de MA France spécialisée dans les véhicules utilitaires, située à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est officiellement placée sous liquidation judiciaire. Acté en mai dernier, puis contesté par la CGT, le plan de licenciement a été validé par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) et prévoit la suppression de 280 postes au sein de cette usine de production de pièces automobile qui travaille pour Stellantis et Renault…

A Hénin-Beaumont, les artistes se mobilisent pour « l’indépendance » de la culture.

Ce Mercredi 25 septembre, le théâtre de l’Escapade organisait sa soirée d’ouverture de saison 2024/2025. Élu⸱es, quelques administré⸱es, et artistes étaient présent⸱es dans la salle. Comme un clin d’œil amusé à ce qui allait suivre, la compagnie L’Écluse ouvrait le bal en laissant la pièce un instant dans le noir, les hauts-parleurs de la salle crachaient les premières secondes du célèbre « Salut à toi » des Bérurier Noir. Jean-Luc Dubrœcq, directeur de l’association, pensait ouvrir cette saison en toute tranquillité…