« La culture n’est pas une marchandise ». A Lille, une mobilisation contre les coupes budgétaires dans le spectacle vivant.

Quelques gouttes de pluie, un vent frais, des femmes et des hommes debout drapeaux CGT en main, et une ligne de policiers protégeant l’entrée d’un parking. Il y avait beaucoup moins de monde qu’espéré en ce jour de mobilisation nationale pour défendre la culture, signe de la difficulté à mobiliser dans le secteur. Mais une trentaine de personnes, braves, s’est malgré tout retrouvée devant l’Orchestre National de Lille ce jeudi après-midi à l’appel de plusieurs syndicats (notamment le SFA-CGT, le SNAM-CGT, et le Synptac-CGT) pour dénoncer un « énorme plan social qui ne dit pas son nom », selon Marion, du SFA-CGT (Syndicat Français des Artistes-interprètes).

De nationalité française, pro-armée israélienne… Que sait-on de l’homme armé qui a été arrêté ce Samedi à Paris pendant une manifestation pour la Palestine ?

« Venez vite, il a une arme sous le t-shirt ».

On aurait du mal à y croire, et pourtant, cette phrase a bel et bien été prononcée ce samedi en plein Paris, alors qu’une manifestation pour dénoncer le génocide en Palestine se déroulait dans la capitale, à l’appel de plusieurs organisations comme EuroPalestine ou le NPA. Une énième manifestation pour exiger la paix sur le territoire palestinien massacré depuis le 8 octobre 2023 – au lendemain d’une attaque meurtrière sur le territoire israélien menée par la branche militaire du Hamas et d’autres factions armées palestiniennes.

A Lille, une mobilisation pour la « sauvegarde » de la psychiatrie publique

Une petite vingtaine d’agent·es du secteur psychiatrique s’est rassemblé ce matin devant le siège de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Lille à l’appel de la CGT EPSM des Flandres (Etablissement Public de Santé Mentale) et de SUD Santé Sociaux. Les agent·es mobilisé·es (pour beaucoup aide-soignant·es) protestent contre les transferts de lits vers des sites non adaptés à la prise en charge psychiatrique et espérent “faire entendre [leurs] revendications et changer l’ARS”.

Après la censure, la rupture ! (billet)

Ce moment politique historique montre bien à quel point le projet macroniste est plus que jamais détesté et fragile. Et si l’adoption de la motion a résulté d’un vote commun entre la gauche, une partie de la droite, et l’extrême-droite, ce n’est pas par « alliance » mais au contraire : c’est le résultat d’une opposition frontale, une bataille politique. Deux camps qui s’opposent clairement. Et si l’extrême-droite paraît renforcée, la gauche est encore présente. Oui, la motion de censure n’aurait pas pu être adoptée sans les voix du RN, mais elle n’aurait pas pu être adoptée non plus sans les voix de la gauche.

« C’est du foutage de gueule ». A Douai, la gauche pense déjà l’après Barnier.

On les a vu, ces militant·es mobilisé·es à l’appel du collectif de défense et de développement des services publics du Douaisis. Une petite trentaine de personnes réunies quelques heures seulement après que le – pour l’heure – premier ministre Michel Barnier ait déclenché l’article 49 alinéa 3 de la Constitution devant l’assemblée nationale, engageant ainsi la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale. Comme une énième provocation à laquelle tout le monde s’attendait.

Julien Troccaz (Sud Rail) : « Notre grève est d’intérêt général »

L’intersyndicale du ferroviaire appelle à une première manifestation le 21 novembre prochain, avant une grève illimitée prévue à partir du 11 décembre. Les revendications ? Défendre le fret ferroviaire, et plus généralement, combattre « la vente à la découpe » de la SNCF. Loin des invectives télévisuelles pressées par le temps, nous avons pris une heure et un bon café pour causer de tout ça avec Julien Troccaz, secrétaire fédéral du syndicat Sud Rail, qui appelle à la mobilisation.