Après la censure, la rupture ! (billet)

Ce moment politique historique montre bien à quel point le projet macroniste est plus que jamais détesté et fragile. Et si l’adoption de la motion a résulté d’un vote commun entre la gauche, une partie de la droite, et l’extrême-droite, ce n’est pas par « alliance » mais au contraire : c’est le résultat d’une opposition frontale, une bataille politique. Deux camps qui s’opposent clairement. Et si l’extrême-droite paraît renforcée, la gauche est encore présente. Oui, la motion de censure n’aurait pas pu être adoptée sans les voix du RN, mais elle n’aurait pas pu être adoptée non plus sans les voix de la gauche.

« C’est du foutage de gueule ». A Douai, la gauche pense déjà l’après Barnier.

On les a vu, ces militant·es mobilisé·es à l’appel du collectif de défense et de développement des services publics du Douaisis. Une petite trentaine de personnes réunies quelques heures seulement après que le – pour l’heure – premier ministre Michel Barnier ait déclenché l’article 49 alinéa 3 de la Constitution devant l’assemblée nationale, engageant ainsi la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale. Comme une énième provocation à laquelle tout le monde s’attendait.

Julien Troccaz (Sud Rail) : « Notre grève est d’intérêt général »

L’intersyndicale du ferroviaire appelle à une première manifestation le 21 novembre prochain, avant une grève illimitée prévue à partir du 11 décembre. Les revendications ? Défendre le fret ferroviaire, et plus généralement, combattre « la vente à la découpe » de la SNCF. Loin des invectives télévisuelles pressées par le temps, nous avons pris une heure et un bon café pour causer de tout ça avec Julien Troccaz, secrétaire fédéral du syndicat Sud Rail, qui appelle à la mobilisation.

« PAS UNE DE PLUS ». Mobilisation à Lille contre les violences sexistes et sexuelles.

Samedi 16 novembre à Lille, deux associations se mobilisaient à deux endroits distincts de la ville pour une même cause : la lutte contre les violences sexistes et sexuelles commises à l’encontre des femmes et des enfants.

Sur les marches du théâtre Sébastopol, le collectif Enfantiste organisait un temps d’interpellation, où plusieurs personnes sont venues témoigner de leur propre vécu, ou en lisant des témoignages anonymes, pour briser le silence sur l’inceste. 160 000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année en France. 1 enfant y est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle toutes les 3 minutes, selon la CIIVISE.

Plan social massif à Auchan : pour la CGT, « les salarié·es paient le prix d’un mauvais choix stratégique ».

C’est partout dans la presse depuis ce matin. Auchan a annoncé la suppression de 2389 emplois dans toute la France. Cela touchera aussi bien les centrales d’achat que les magasins, dont une dizaine risque de fermer. Dans un communiqué datant du 5 novembre, l’enseigne, qui emploie 54 000 personnes en France dans les magasins, parle d’un « plan de retour à la croissance », invoquant d’importantes pertes depuis plusieurs années dû à un « contexte ultra-concurrentiel » et à une « baisse constante de fréquentation ». Dans ce même communiqué, l’enseigne affirme que « sur la période, et avant l’intégration des magasins Casino, sa part de marché a chuté de 12,1 % à 8 %, ses revenus ont reculé de 2,26 milliards d’euros ».

Réalités de l’exil, violences des frontières avec l’Auberge des Migrants et Utopia 56

Entretien mené en direct de Twitch le 22 octobre 2024, avec Flore de l’Auberge des Migrants et Angèle d’Utopia 56 Calais Grande Synthe. On a pris le temps de parler des conditions de vies des exilé⸱es sur le littoral nord, des difficultés pour les associations de subvenir à tous les besoins, des dernières annonces politiques, des craintes mais aussi des forces. Un entretien enrichissant !

L’Insurgée du 16 octobre : « On a laissé notre jeunesse, notre santé dans l’usine », l’usine MA France d’Aulnay-Sous-Bois occupée depuis 6 mois.

L’usine de MA France spécialisée dans les véhicules utilitaires, située à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est officiellement placée sous liquidation judiciaire. Acté en mai dernier, puis contesté par la CGT, le plan de licenciement a été validé par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) et prévoit la suppression de 280 postes au sein de cette usine de production de pièces automobile qui travaille pour Stellantis et Renault…