« Le partage des richesses, c’est pas encore ça ». Une grève au siège national de Leroy Merlin pour la hausse des salaires.

Une quarantaine de personnes affublées d’un chasuble CGT ou FO, et pour certains courageux d’un chasuble CFTC et CFDT (malgré l’absence de ces deux syndicats à la mobilisation du jour) se sont réunies ce mercredi matin devant le siège de Leroy Merlin à Lezennes, juste à côté de la zone commerciale de Villeneuve d’Ascq. Leur but ? Informer les salarié-es du siège sur leurs revendications, en espérant que la direction revienne sur leur décision et relance le processus de négociations, dont le résultat est jugé « extrêmement décevant » par les syndicats.

Plan social massif à Auchan : pour la CGT, « les salarié·es paient le prix d’un mauvais choix stratégique ».

C’est partout dans la presse depuis ce matin. Auchan a annoncé la suppression de 2389 emplois dans toute la France. Cela touchera aussi bien les centrales d’achat que les magasins, dont une dizaine risque de fermer. Dans un communiqué datant du 5 novembre, l’enseigne, qui emploie 54 000 personnes en France dans les magasins, parle d’un « plan de retour à la croissance », invoquant d’importantes pertes depuis plusieurs années dû à un « contexte ultra-concurrentiel » et à une « baisse constante de fréquentation ». Dans ce même communiqué, l’enseigne affirme que « sur la période, et avant l’intégration des magasins Casino, sa part de marché a chuté de 12,1 % à 8 %, ses revenus ont reculé de 2,26 milliards d’euros ».

L’Insurgée du 16 octobre : « On a laissé notre jeunesse, notre santé dans l’usine », l’usine MA France d’Aulnay-Sous-Bois occupée depuis 6 mois.

L’usine de MA France spécialisée dans les véhicules utilitaires, située à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est officiellement placée sous liquidation judiciaire. Acté en mai dernier, puis contesté par la CGT, le plan de licenciement a été validé par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) et prévoit la suppression de 280 postes au sein de cette usine de production de pièces automobile qui travaille pour Stellantis et Renault…

L’Insurgée du 11 septembre 2024

Tout ça pour ça. 2 mois de tergiversations, 2 mois de “trêve olympique”, 2 mois d’été à se demander quelle nouveauté allait bien pouvoir nous dégoter Macron. 2 mois passés à faire de la gauche le bouc émissaire, la fautive, d’un trouble créé de toutes pièces par le président de la République lui-même. 2 mois passés pour la gauche à devoir se positionner sur des noms “évoqués” (c’est-à-dire, communiqué par l’Élysée aux éditocrates attentifs) qui n’ont rien à voir avec celui sur lequel elle s’est mise d’accord (Lucie Castets).

« Ils veulent me mettre dans la merde financière ». A Tourcoing, une responsable syndicale mise à pied.

Sophie a 35 ans. Depuis 2 ans et demi, elle bosse 39 heures par semaines, payées au SMIC, au sein de l’entreprise Westlake, spécialisée dans la production de « semi-produits » plastiques à destination de l’industrie médicale, à Tourcoing (Nord). Elle travaille « normalement », ce sont ces mots. Parallèlement à ça, elle se bat dans sa vie personnelle contre 2 cancers. Au fil des mois, relevant plusieurs irrégularités au sein de son entreprise, elle décide de contacter la CGT locale pour qu’elle puisse l’aider à monter une section.

L’Insurgée du 31 août 2024

Ces derniers mois ont été d’une étrangeté particulière. Les Jeux Olympiques ont illuminé la France pour mieux cacher ce que certains ne voulaient pas voir : les sans-abri, la pauvreté, et surtout, la défaite du macronisme. La dissolution surprise de l’assemblée nationale, à la suite d’élections européennes qui ont vu l’extrême-droite remporter la mise, ont causé une double angoisse, une stupeur, même. Angoisse à la fois dans cette victoire écrasante de l’extrême-droite au parlement européen, et dans cet acte irresponsable de dissolution, qui aurait pu amener au pire.