Dimanche 13 juillet, un bateau de la Coalition de la flotille pour la Liberté partira de Syracuse en Sicile (Italie) pour rallier Gallipoli dans la semaine avant de partir pour Gaza. C’est la première flotille de la Coalition à refaire la traversée depuis l’arraisonage par Israël du bateau Madleen, parti d’Italie le 1er juin, dans lequel se trouvait notamment l’eurodéputée Rima Hassan et l’activiste écologiste Greta Thunberg.
Cette fois-ci, pas de personnalité « aussi connue » que Greta Thunberg mais des activistes (dont l’ancien employé d’Amazon Chris Smalls, à l’origine de la création du premier syndicat de l’entreprise aux Etats-Unis ou encore le militant juif américain de 82 ans Bob Suberi), des journalistes et deux députées : l’eurodéputée LFI Emma Fourreau et la députée LFI du Val d’Oise Gabrielle Cathala, que nous recevions ce samedi matin en direct sur Twitch. En tout, 18 passagers seront du trajet au sein de cette nouvelle flotille nommée Handala, en référence à ce personnage créé par le dessinateur de presse Naji al-Ali en 1969, un petit enfant de dix ans aux cheveux hérissés qui nous tourne le dos, symbole de l’identité et de la résistance palestinienne, et qui ne se retournera que lorsque la Palestine sera indépendante.
Les deux députées rejoindront la flotille à Gallipoli avant d’embarquer pour Gaza, dont l’arrivée dans les eaux palestiniennes est prévue pour la fin du mois de juillet. Avec le risque d’être, comme les passagers du Madleen, arrêtés par Israël.
Dans cet entretien, nous avons parlé des raisons de son engagement, de ce à quoi elle se préparait dans ce voyage, mais aussi de droit international.
Depuis le 7 octobre 2023, l’entreprise génocidaire israélienne a fait plus de 100 000 mort⸱es et plus de 130 000 blessé⸱es. En Janvier dernier, l’UNICEF déclarait que plus de 15 000 enfants ont été tué⸱es par l’armée israélienne. Du fait du blocus imposé par Israël dans la bande de Gaza, « plus d’un million d’enfants [sont] privés d’aide vitale depuis plus d’un mois » écrivait l’UNICEF en avril dernier. Cette privation se manifeste par des cas de malnutrition grave, des pénuries de lait maternel. Pour Amnesty International, « Israël continue d’utiliser la famine comme arme de guerre » dans la bande de Gaza.
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