L’Insurgée du 16 octobre : « On a laissé notre jeunesse, notre santé dans l’usine », l’usine MA France d’Aulnay-Sous-Bois occupée depuis 6 mois.

L’usine de MA France spécialisée dans les véhicules utilitaires, située à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est officiellement placée sous liquidation judiciaire. Acté en mai dernier, puis contesté par la CGT, le plan de licenciement a été validé par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) et prévoit la suppression de 280 postes au sein de cette usine de production de pièces automobile qui travaille pour Stellantis et Renault…

Massacres au Liban : Point sur la situation avec Charbel Chaaya

Nous recevions, lundi 30 septembre 2024, Charbel Chaaya, élève-avocat à Beyrouth, pour un point sur la situation au Liban, qui fait face à des bombardements de l’armée israélienne. L’entretien intervient 3 jours après l’assassinat de l’ex-leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, alors que réside encore beaucoup d’incertitudes sur la suite et que l’armée israélienne annonçait quelques heures après l’entretien le début de l’incursion terrestre.

Khadija Jebrani (Le Média) : Pour une TNT plus ouverte et démocratique.

Khadija Jebrani est directrice administrative au Média, webTV de gauche qui veut être partout ! Sur Internet, la Freebox… et même la TNT ! Pour cela, notre invitée s’est chargée de monter un dossier à l’ARCOM, qui a été bien reçu…mais non sélectionné. Qu’à cela ne tienne pour le Média qui a décidé de porter l’affaire devant le Conseil d’Etat. On a parlé du recours, ce Vendredi matin, mais aussi de l’importance pour les médias de gauche d’investir les médiums traditionnels.

L’Insurgée du 11 septembre 2024

Tout ça pour ça. 2 mois de tergiversations, 2 mois de “trêve olympique”, 2 mois d’été à se demander quelle nouveauté allait bien pouvoir nous dégoter Macron. 2 mois passés à faire de la gauche le bouc émissaire, la fautive, d’un trouble créé de toutes pièces par le président de la République lui-même. 2 mois passés pour la gauche à devoir se positionner sur des noms “évoqués” (c’est-à-dire, communiqué par l’Élysée aux éditocrates attentifs) qui n’ont rien à voir avec celui sur lequel elle s’est mise d’accord (Lucie Castets).

« Ils veulent me mettre dans la merde financière ». A Tourcoing, une responsable syndicale mise à pied.

Sophie a 35 ans. Depuis 2 ans et demi, elle bosse 39 heures par semaines, payées au SMIC, au sein de l’entreprise Westlake, spécialisée dans la production de « semi-produits » plastiques à destination de l’industrie médicale, à Tourcoing (Nord). Elle travaille « normalement », ce sont ces mots. Parallèlement à ça, elle se bat dans sa vie personnelle contre 2 cancers. Au fil des mois, relevant plusieurs irrégularités au sein de son entreprise, elle décide de contacter la CGT locale pour qu’elle puisse l’aider à monter une section.

Christian Porta (CGT Neuhauser) : « On m’a empêché l’accès à l’usine »

Christian Porta travaille à l’entreprise Neuhauser, en Moselle, depuis une dizaine d’années. Il est délégué syndical CGT depuis 2016. Il y a quelques mois, son entreprise décide de déposer une plainte à son encontre pour « harcèlement moral ». Le motif ? Il viendrait trop voir la direction. En gros, on l’accuse de faire son travail de délégué syndical. Le tribunal judiciaire, l’inspection du travail, donnait raison à Christian Porta, mais la direction a quand même décidé de se licencier. En août dernier, l’entreprise Neuhauser (rachetée par le groupe InVivo) est condamné par les prud’hommes à verser 400 000 euros à Christian Porta, qui ordonne sa réintégration.

L’Insurgée du 31 août 2024

Ces derniers mois ont été d’une étrangeté particulière. Les Jeux Olympiques ont illuminé la France pour mieux cacher ce que certains ne voulaient pas voir : les sans-abri, la pauvreté, et surtout, la défaite du macronisme. La dissolution surprise de l’assemblée nationale, à la suite d’élections européennes qui ont vu l’extrême-droite remporter la mise, ont causé une double angoisse, une stupeur, même. Angoisse à la fois dans cette victoire écrasante de l’extrême-droite au parlement européen, et dans cet acte irresponsable de dissolution, qui aurait pu amener au pire.

L’Insurgée, c’est quoi ?

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Le projet de l’Insurgée, c’est tout simplement de créer un espace d’information et de réflexion qui met les luttes sociales au cœur de sa raison d’être. Face à tant de médias qui n’envisagent les luttes politiques, syndicales, associatives, que sous l’angle de l’étrangeté ou de la « polpol », il faut faire le choix d’une documentation plus juste de la lutte militante, et tous les enjeux qu’elle recouvre. Envisager cette dernière comme un véritable objet d’intérêt journalistique qui marque, sous tous ces aspects, la vie politique du pays.